Doudou NZIO; Un des rares conteurs de la RDC

Présentation de l’artiste

La République démocratique du Congo ne fini pas de nous révéler ses richesses multiple.Comme pour des minerais stratégiques, le conte est un des gisements pas encore assez exploité . 

Alors étudiant en médecine à l’université de Kinshasa , Doudou NZIO fait la rencontre du théâtre et s’y attache au point d’abandonner la blouse blanche pour embrasser la planche. Deux années plus tard, il découvre sa vocation de conteur et s’y accroche.

Depuis cette découverte il y a une dizaine d’années, Doudou NZIO n’a cessé de pénétrer cet art de la parole par des ateliers, des rencontres, des productions scolaires, des prestations en salle ainsi que des participations aux festivals.

Jeune conteur, il s’est vite fait un nom en côtoyant de grands noms du conte aussi bien d’Afrique que du monde. Il a initié et dirigeait depuis 2004, la compagnie de conte dénommée « ADN-ART » qui avait  pour objectifs la création des spectacles de conte et la promotion du métier de conteur en RDC. Actuellement, la compagnie s’est reformée en Avril 2009 avec l’adhésion des artistes sourds et s’est transformée en la Compagnie Théâtre MABIN’A MABOKO avec des objectifs artistiques pluridisciplinaires qui associent les artistes sourds et entendants. Doudou NZIO en est toujours le directeur artistique.

A la fois conteur écrit et oral, il écrit lui-même ses récits en s’inspirant aussi bien du réel que de l’imaginaire et compte actuellement une quinzaine d’histoires de tout genre.

L’intimité de son style, la caresse de sa voix, la magie de sa parole ainsi que l’énergie de ses récits faits d’intrigues et des rebondissements lui permettent d’envoûter son public en le transportant dans un monde où le réel et l’imaginaire cohabitent en toute harmonie.

Selon ses mots, l'artiste note qu'un conteur est un type d’homme, une personnalité, un état d’esprit, une vocation, un don. Être conteur, c’est appartenir à une classe sociale, une caste, un cercle privé des êtres nés pour raconter. J’ai toujours pensé et affirmé que l’on ne devient jamais conteur. On n’apprend jamais à devenir conteur. On nait conteur. D'où, l'on apprend tout simplement à dompter sa vocation de conteur pour mieux la pratiquer ajoute-t-il.